C'est le triste mot japonais de l'adieu qui, à la fin du livre, monte aux lèvres du major Lloyd Gruver.
En dépit des directives rigoureuses de l'Armée, dix mille G.I. ont épousé de jeunes Japonaises. Ils croyaient pourtant, à l'époque, qu'il leur serait interdit de ramener leur compagne aux Etats-Unis, mais ils étaient conscients d'avoir découvert auprès d'elles l'amour tendre et fidèle qui fait un foyer.
Sur ce thème, James Michener a écrit l'une des plus belles histoires d'amour qui nous ait été donné de lire depuis longtemps. Heurt de deux civilisations, confrontation entre des modes de pensée et des moeurs familiales ou sociales totalement différentes, SAYONARA est le romain de l'adieu. Il est aussi une admirable leçon d'amour.