on connaît aussi l'indéfectible et révérencieuse amitié qu'il voua toute sa vie au père de la psychanalyse – Zweig prononça l'éloge funèbre de Freud en 1939. résolument conçu comme une apologie, cet essai, publié en France pour la première fois en 1932 dans le recueil La Guérison par l'esprit, était destiné à prouver aux yeux du monde la valeur et la portée de l'oeuvre de Freud. tout en donnant au lecteur contemporain les clés essentielles sur l'homme et sa théorie, il se double aussi d'une réflexion fondamentale sur les pouvoirs de la pensée et restitue admirablement l'esprit d'une époque, ses réticences, ses doutes et ses espoirs.