Longtemps, Christian Leyrac a tout ignoré de son père mort en déportation à Dachau, en 1944. « Il a voulu faire de la résistance et il en est mort. » Une phrase sèche et ambigüe dont il s'est contenté pendant des années. Aujourd'hui, grand reporter, il vient de se faire jeter dans une geôle puante à Calama par les sbires de Pinochet.
Dans quelques jours, quelques heures, victime d'une méprise grotesque, il va mourir. Comme son père, cet inconnu, dont il a fini par élucider le destin tragique et l'extraordinaire secret. Il est désormais en paix avec lui-même. Les gardes peuvent entrer.